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mangas et fantastique

10 juillet 2006

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10 juillet 2006

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5 juillet 2006

petite histoire

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Le mystère de la Crique




Sous un doux soir d'été, quatre enfants sont assis autour d'un feu de camp. Ce sont Peter et ses amis, qui se réunissent tous les soirs, pour se raconter des histoires.

Ce soir c'est à Peter de narrer sa trouvaille. Il commence:

"L’histoire que j'ai choisie est très étrange. Elle s'est passée à Lacanau, petit village bordant de mer, situé non loin de Bordeaux. Yves Lechène descendait du bus en compagnie d'Ophélie Ducrot. C'était un couple merveilleux:

Lui, grand et fort, ressemblait à un Adonis. Son visage long et fin, de forme régulière, à l'aspect détendu, exprimait une physionomie joyeuse. Ses yeux marrons clairs tirés en amandes reflétaient sa personnalité. Sa bouche fine ornait un menton décidé. Son teint mat faisait ressortir ses cheveux châtains coupés courts qui lui tombaient sur le visage. Pourtant sa physionomie ne correspondait pas à son caractère.

Elle, de taille moyenne, le corps fin, cette jeune fille avait la grâce d’une danseuse étoile. Ses cheveux noirs légèrement ondulés faisaient ressortir ses yeux d'un bleu profond. Ses lèvres roses esquissaient un très joli sourire. Cependant son admirable beauté cachait une profonde timidité. Ils devaient loger chez Mr et Mme Ducrot pour les fêtes de Noël.

Ils arrivèrent juste à temps pour le dîner. La famille se trouva très heureuse d’être réunie pour ces joyeuses fêtes.

Pendant le dîner, Mr et Mme Ducrot furent très bavards. Yves était distrait, pourtant, il releva la tête lorsque Mr Ducrot dit :

"Ophélie, sais-tu qu 'en ce moment nous sommes dans la semaine

d'Hotter Bark ?

-Oui.

-Qu 'est ce que c ' est ? demanda Yves

-C'est la semaine de Noël ,répondit Mme Ducrot

-Et que s ' y passe t -il ? répéta-t-il .

-Rien pour les personnes sages, expliqua le maître de maison, c’est à dire celles qui ne vont pas sur la crique.

-Pourquoi donc ? insista le futur marié.

-Eh bien, il y a très longtemps, Sir Hotter Bark, rencontra une jeune fille juste sur la crique. Elle était d'une incroyable beauté.

Ils tombèrent amoureux. Pendant une semaine, la semaine de Noël plus précisément, ils ne cessèrent de se voir jusqu'au jour où Sir Hotter Bark rencontra une autre jeune fille très riche et où il décida de l’épouser. L'autre demoiselle, incroyablement jalouse, mourut quelques jours plus tard dans des circonstances mystérieuses.

Depuis ce jour là, à chaque semaine de Noël, elle revient hanter la crique et quiconque est sur son passage sera envoûté et mourra.

-Ceci n’est qu'une légende ! s'exclama Yves

-Oui, répéta le père d'Ophélie, mais chaque Noël nous découvrons avec horreur l'un d'entre nous, mort, sur la crique .

-Nous ne voulons pas que ceci vous arrive ! expliqua Mme Ducrot .-Très bien je n'irai pas sur cette crique cette semaine."

Cependant, Ophélie, qui le connaissait bien, vit dans ses yeux qu'il ne croyait pas un traître mot de cette histoire.

La nuit vint. Tout le monde dormait, Yves se leva lentement, prenant toutes les précautions possibles pour ne faire aucun bruit. Il s'empara de ses vêtements posés sur une chaise et sortit à pas de loup de sa chambre. Une fois habillé, le jeune homme pénétra dans le garage puis passa par la porte du fond et se retrouva dans le jardin, derrière la maison. Yves avança jusqu'au portillon et sauta par dessus.

Ce jeune homme borné voulait prouver à tous que cette légende était fausse, mais d'autre part sa curiosité le poussait à agir ainsi.

Une fois hors de la maison, il courut jusqu'à la plage. Ne sachant où se trouvait la crique, Yves opta pour la droite mais il ne put pas faire un pas, une force invisible l'empêchait de bouger. Tout à coup, quelque chose le projeta en arrière. Yves tomba à la renverse. En se relevant il vit une flèche tracée sur le sable qu'il n'avait pas remarquée avant. Elle indiquait la gauche. Secoué par les évènements, le jeune homme suivit la direction indiquée. Au bout de quelques minutes, l'étudiant aperçut une falaise qui lui barrait le passage. En faisant demi-tour, il distingua une faille entre les rocs. Yves rentra, mais celui-ci fut pris d'une frayeur soudaine. L'explorateur voulut se retourner car il croyait être pris dans un labyrinthe maléfique .

Heureusement, une faible lueur l'apaisa. Une fois calmé, il se dirigea vers la lumière qui devait sûrement indiquer la sortie. Yves déboucha sur la crique et bien qu'un peu effrayé, il s'assit sur le sable et attendit.

Cet endroit faisait frissonner d'horreur: De hautes falaises empêchaient les faibles rayons de lune d'éclairer la pénombre de cet endroit.

Le sable, autour du jeune homme, était glacial et, jonché de goémons, dégageait une odeur malsaine. Seul un sentier escarpé, taillé dans le roc, permettait de s'échapper en cas de danger.

Soudain, une ombre se dessina sur la falaise. Une silhouette fine et noire apparut. Derrière des cheveux noirs comme l'ébène qui tombaient gracieusement sur son visage, on apercevait ses deux yeux. Ceux-ci étaient d'une lueur incroyablement belle et envoûtante. La jeune et magnifique femme s'approcha lentement d'Yves qui, bouche bée la contemplait. Elle s'assit à côté de lui et demanda:

"Comment t'appelles-tu ?"

L'étudiant devint rouge jusqu'au bout des oreilles et répondit:

"Yves et vous belle demoiselle ?

- Cela n'a aucune importance, mais ne soyez pas gêné et regardez moi dans les yeux …

Yves obéit et regarda dans les yeux de la jeune femme. A peine les eut-il vus qu'il sombra dans une sorte de sommeil hypnotique. Yves ne se contrôlait plus. Soudain, il se réveilla, avoua son amour pour la jeune femme et ils s'embrassèrent sur le champ. Lorsque le soleil fut sur le point de se lever, la mystérieuse jeune fille murmura

"A demain Yves !"

Et celui-ci se retrouva dans son lit ne faisant aucun effort pour comprendre ce qui lui était arrivé. Ophélie lui demanda:

"As-tu bien dormi ?

- J' ai fait un étrange rêve, répondit-il .

La journée passa vite pour les fiancés, ils s'amusèrent beaucoup à la ferme du père Marailo où ils étaient partis acheter quelques provisions pour le souper.

Après le dîner, les amants allèrent se coucher. Yves fit semblant de dormir et attendit minuit sonnante pour sortir de la maison. Cependant, Ophélie qui n'arrivait pas à dormir, le vit partir. Elle sortit dans la rue et s'agrippa à son bras en lui disant: "Non, non, n'y va pas, non, reste … " Mais Yves ne se contrôlant pas repoussa sa fiancée qui revint et lui barra la route. Le jeune homme, agacé, la poussa à nouveau mais elle prit son courage à deux mains, se planta devant son amant et le gifla. Celui-ci recouvrit ses esprits et demanda:

" Que faisons nous ici ?

-Rien du tout, rentrons à la maison, déclara-t-elle d'une voix assurée qui révélait tout de même une certaine inquiétude."

Les jeunes amoureux se recouchèrent et Ophélie s'endormit après avoir fermé la porte à clé et rangé celle-ci dans le tiroir de sa table de chevet.

Yves s'endormit lui aussi mais dans son somnambulisme incompréhensible, il se leva, s'empara de la clé, ouvrit la porte et s'enfuit sur la plage. Il était cinq heures du matin, le soleil allait bientôt se lever et il fallait absolument qu'il revoit cette mystérieuse femme car elle avait dit: " A demain "

Lorsque Yves arriva sur la crique, elle était déserte; pas la moindre trace de la jeune fille. Le jeune homme tomba à genoux sur le sable glacé et sanglota: " Elle ne viendra plus, je suis un idiot !" Soudain, il entendit des pas lourds derrière lui, il crut apercevoir un homme : "John Walker " pensa-t-il et il eut un frisson. En effet, il n'y avait pas moins de deux mois que John, un universitaire, lui avait fait une menace. Il lui avait dit que par tous les moyens possibles, il se vengerait d'Yves qui l'avait remplacé à l'université.

Une voix douce le reprit :" Non, ne t'inquiète pas je suis là "

Et la voix se fit grave puis cassante et continua " Il fait encore nuit ". Cette phrase s'accompagna d'un rire sarcastique. Yves se retourna puis, pris d'une subite frayeur, courut en sens inverse vers le chemin bordant la falaise. Il escalada difficilement les rochers. Les pierres roulaient sous ses pieds, la chose le poursuivit. Yves arriva sur la plage et courut à toute vitesse sans se retourner.

Ophélie se réveilla, elle vit la porte de la chambre ouverte, le lit vide. La jeune fille poussa un cri d'angoisse, se leva précipitamment, courut dans le salon. Puis elle passa dans la salle à manger, dans les pièces de la maison puis partit s'habiller. Elle sortit en hurlant: " Yves ! Yves ! " puis se rua vers la plage et vit une puissante lumière: " Le fantôme " pensa-t-elle

Mais ce n'était que des projecteurs. Plusieurs personnes étaient regroupées autour de quelque chose. L'inspecteur Restron était sur les lieux. Des policiers voulurent l'arrêter mais elle avait déjà vu. Son fiancé gisait là, mort. Ophélie, choquée, ne pouvait dire un mot. Les ambulanciers arrivèrent pour prendre le corps.

"C'est incompréhensible, affirma l'inspecteur, Melle Ducrot dit que ce serait un fantôme qui aurait tué son mari car il serait jaloux d'elle même."

Trois jours plus tard, le médecin légiste affirma que cette mort restait inexpliquée, que ce n'était ni un arrêt cardiaque, ni un étouffement. Melle Ducrot devint folle et fut emmenée à l'asile de Bordeaux. Personne ne sut jamais ce qui s'était réellement passé."

Après le récit épouvantable que fit Peter, une de ses amies demanda:

" Est-elle vraie, cette histoire ?

-Bien sûr ! lui confirma Peter, et d'ailleurs on n'a plus retrouvé le corps à la morgue.

-Mais pourquoi as-tu choisi cette histoire ? continua une autre .

-Elle m'a beaucoup marqué et j' ai absolument voulu vous la raconter."

Après ça, ils rentrèrent tous chez eux, un peu troublés mais heureux de ne pas se trouver à Lacanau.

5 juillet 2006

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5 juillet 2006

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Et cette seconde qui s'enlace à mon regard
mes yeux changent de couleur en fonction de ma douleur,
et j'ai souvent peur de voir ce noir dans mes yeux
cette fleur qui reflète la haine, et qui détruis
quand une lueur perle dans mes yeux,
je sens revenir l'espoir, au milieu de tt ses feux
mais quand la couleur du ciel entre dans mon regard
je vois ttes ces étoiles couler sur mes joues
et je me tourne vers le ciel , j'implore le temps
de m'aider a me relever à regagner ma ligne et à courir
car je tombe si souvent, que je connais le chemin de ce ravin par coeur
tout s'entremelle jusqu'a la derniere souffrance
elles n'ont aucune liberté, et elles sont différences
elles pointent vers le ciel, et me souleve et m'arrache
et elles n'ont plus de pitié, juste un but une destinée
m'emmener trop loin, pour que je me perde
et me laisser tomber, apres, dans une foret de douleur
et quand mon regard rencontre le tien
tu ne comprend pas et tu lui dis : viens
et je suis plus pour toi qu'un malaise.

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